Les zones humides sont définies comme des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. Ce terme recouvre une large gamme de milieux naturels : lacs, étangs, rizières, lagunes, vasières, tourbières, mangroves, marais salants, golfes et baies, forêts humides, récifs coralliens, vallées alluviales, estuaires et deltas, mares et marécages, marais et ruisseaux, fleuves et rivières, prairies et terres inondables.
Le nombre, la densité et la diversité des zones humides sont une des caractéristiques de nos destinations.
On y trouve principalement deux familles d’oiseaux :
- Les anatidés sont des oiseaux d’eau regroupant les canards et espèces apparentées, les oies, les cygnes.
- Les ardéidés sont une famille d’oiseau échassier constituée de hérons, aigrettes, butors et espèces apparentées.
Forêts humides, mares forestières et mares prairiales, prairies humides, mares salées, étangs, nombreuses zones de sources, marais alcalins et cours d’eau qui en découlent, forêt alluviales…sont autant de milieux humides à préserver tant pour leur intérêt patrimonial que pour leur intérêt fonctionnel lié à la ressource en eau.
La convention « Ramsar ».
Du nom de la ville d’Iran où a été signé un traité intergouvernemental le 2 février 1971, cette convention regroupe aujourd’hui plus de 160 pays et vise à valoriser et à conserver des milieux très variés (rivières, lacs, lagunes côtières, mangroves, forêts inondées, récifs coralliens, etc.) qui ont en commun un intérêt écologique mondialement reconnu. Cette désignation constitue un label de reconnaissance internationale, et non une protection réglementaire. Il a pour but de préserver les richesses des zones humides les plus remarquables. Ce label est très difficile à obtenir et concerne 54 sites en France. Chaque année, en février, ils sont valorisés lors des Journées mondiales des zones humides.