Etre naturaliste, ce n’est pas seulement observer, c’est aussi comprendre et connaître les milieux et les espèces. Si le matériel a son importance, il faut aussi savoir l’utiliser et identifier ses besoins. Investir dans un matériel performant et cher est un non-sens si celui-ci n’est pas utilisé à son plein potentiel !
Une paire de jumelles
Il est préférable de choisir des jumelles compactes et légères. Avec un grossissement de 8 à 10 fois, avec un diamètre d’objectif de 30 à 40 mm et un système de prismes en toit ou de prismes de Porro inversés, elle est l’outil par excellence ! Pour une utilisation régulière (chaque week-end par exemple !) évitez les modèles d’entrée de gamme, dont la qualité optique est si mauvaise que non seulement vous verrez très mal les oiseaux mais en plus vous aurez mal aux yeux et à la tête. Ces modèles sont à réserver pour un usage très occasionnel !
Une longue-vue
C’est le complément idéal de votre paire de jumelles pour l’observation sur les plans d’eau notamment ! La longue-vue vous permettra d’aller au-delà des performances de cette dernière car son grossissement sera plus important ! Vous l’utiliserez dans les endroits où l’approche de votre sujet est impossible. C’est donc l’instrument idéal pour les ornithologues mais il convient aussi bien pour l’observation d’autres espèces.
Une loupe
Une petite loupe portable vous permettra de mieux voir les détails d’un insecte par exemple ! Mais elle est surtout utile pour la botanique car elle permet de voir les plus petits détails des plantes ! Un des outils naturalistes le moins cher et le plus utile.
Un carnet et un guide d’identification
Un guide d’identification facilitera votre apprentissage mais pensez aussi à regarder du côté des manuels de type “traces et indices” ! Ils sont bien utiles pour déduire la présence d’une espèce à partir d’une plume ou d’une empreinte.
Un appareil photo
Si votre idée est de vous concentrer sur la photographie, gardez bien en tête que vous passerez nécessairement à côté de nombreuses observations puisque vous vous concentrez sur votre cadrage et vos réglages. Les deux ne sont pas incompatibles, mais il vaut mieux exercer ces deux activités séparément et peut-être aux côtés d’un guide nature photographe professionnel !
Un micro
C’est toujours utile un micro, peu importe sa qualité ! Parfois celui du téléphone suffit pour identifier certaines espèces comme les grenouilles vertes par exemple. En utilisant des applications de “reconnaissances vocales” comme BirdNet pour les oiseaux, ou encore en comparant votre son avec une collection de chants d’orthoptères ou d’amphibiens. Ou tout simplement en postant votre piste audio sur un groupe Facebook, comme un chant mystère à identifier ! Le site Xeno-canto propose cela pour les chants d’oiseaux.