Natterjack Toad – Epidalea calamita
Le Crapaud calamite ou crapaud des joncs
Le Crapaud calamite peut-être observé toute l’année. Cette espèce affectionne particulièrement les eaux peu profondes et temporaires : mares, flaques, fossés, gravières, etc. dans lesquelles elle dépose ses œufs sous forme d’un long cordon qui peut atteindre plusieurs mètres. En dehors de la période de reproduction, le Crapaud calamite se réfugie sous des souches, des blocs rocheux ou s’enfouit dans le sable.
Suivant les régions, il hiverne d’octobre à mars dans une cavité à l’abri du gel (tunnel d’animal, cave, tas de bois).
La sortie d’hibernation et la migration vers la zone de ponte commencent dès que la température atteint 10 °C et souvent après une pluie.
Ses prédateurs principaux sont certains oiseaux nocturnes comme la chouette chevêche (Athene noctua) et la chouette hulotte (Strix aluco) ainsi que la couleuvre vipérine (Natrix maura), la couleuvre à collier (Natrix natrix), et des mammifères comme les blaireaux.
COROLLA Jean-Pierre, FEY Laurent, KUPFER Michel in : DORIS, 24/10/2019 : Epidalea calamita (Laurenti, 1768), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/3341
Caractéristiques
Famille
Bufonidés
Poids
Jusqu’à 75 gr
Taille
De 5 à 7 cm
Habitat
Zones humides d’Europe
Milieu particulier
Eaux calmes et peu profondes
Longévité
16 ans
tatut UICN du crapaud calamite
Statut de conservation de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
Liste rouge UICN des amphibiens menacés de France métropolitaine (2008) – Préoccupation mineure
« Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?
Le couchant rayonnait dans les nuages roses ;
C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident
Changeait l’ondée en flamme en son brasier ardent ;
Près d’une ornière, au bord d’une flaque de pluie,
Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ;
Grave, il songeait ; l’horreur contemplait la splendeur. (…)
(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ?) »
Victor Hugo, Le Crapaud (extrait)
Le saviez-vous ?
Le Crapaud creuse bien et aménage des terriers d’où il guette ses proies sous du bois mort ou des grosses pierres.
Alimentation
Les adultes consomment des vers et des insectes. Les têtards sont herbivores ou détritivores. Les sites d’alimentation se trouvent en continuité, à proximité ou chevauchent les sites de reproduction et les aires de repos.